Lundi dernier, pour remplacer de pied lever un traducteur, j’ai intégré le Documentary wedding Workshop à Montmartre, organisé par Regard’auteur. A l’origine, en plus de profiter de ce moment pour parler en espagnol(ce qui, en Alsace, est une chose un peu compliquée…), l’idée était également de faire de nouvelles rencontres et de voir comment d’autres photographes travaillent. Au final j’ai pris une claque ! Loin de moi de penser qu’au final il y aura eu un Michael d’avant et un Michael d’après workshop. Cette rencontre m’a changé.
Des photographes de mariage reconnus mondialement
Ensemble ils forment The Richters, un couple détonnant, à la poursuite de “destination wedding” avec des personnes qui leur ressemblent. Séparément, Monica, vénézuelienne, est photographe. Pol, espagnol, est à la fois son compagnon mais aussi un vidéaste de génie.
Cet atelier, bien qu’il soit dédié aux photographes de mariage, était, avant tout (à mon sens), un atelier de développement personnel. L’idée générale étant de se découvrir et d’oser. Pour aller au-delà de nos peurs, de casser ces barrières qui font que nous ne nous lâchons pas à fond.
Pour ce faire, il a été ponctué d’exercices avec plus de challenges les uns que les autres. Ça allait de la “photo de rue”, façon Bruce Gilden(c’est-à-dire de tirer le portrait à moins de 50 cm à de parfaits inconnus, sans avoir leur autorisation), à des photos de couples en plein centre de Pigalle (j’vous laisse imaginez le défi que d’obtenir des photos de couple en amoureux dans la rue de Pigalle alternant sex-shops et Kebab… Pas très glamour, mais pourtant… !!). Et pour couronner le tout, chacun d’entre nous, avait un challenge qui lui était propre pour repousser encore plus loin ses limites. Pour moi : ne faire des photos qu’avec des focales de 35 ou 50 mm … et être au plus près de mes modèles (< 1,5 mètre).
Finalement, cela a été une révélation… Jamais je n’avais osé faire des photos comme celles que j’ai pu sortir sur ces trois jours. Me pousser au delà de mes retranchements m’a permis de me rendre compte de mes faiblesses, et de voir là où je dois m’améliorer.
Merci à Monica et à Pol pour ces journées. Merci à Regard’auteur pour m’avoir fait confiance pour la trad’ (trop content d’avoir pu parler la langue de Cervantes). Et merci aux autres photographes pour votre bonne humeur et pour tous ces conseils que vous m’avez donnés.
Maintenant y’a plus qu’à se bouger et aller shooter. Au boulot….
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